Portrait d’un Ingénieur Professionnel de France : Pascal Nkwane-Morice

« Je suis ingénieur certifié, l’IPF m’a permis de faire reconnaître et de valoriser mon expérience de technicien »

 

Pascal Nkwane-Morice a un parcours original ! En effet, il obtient son bac Scientifique en 1985 et réussi le concours de pilote dans l’aéro-naval ! Pour autant, il choisira de rejoindre l’IUT de Génie Civil à la place. Son DUT en poche deux années plus tard, il travaillera ensuite chez Ingérop comme technicien de méthode, avant de partir pour son service militaire en tant que commando anti char.

Il rejoindra en 1989 Cancé Construction Métallique (petite PME qui travaille dans le bâtiment agricole à Bordeaux) comme Secrétaire technique et où il digitalisera l’agence. Il passe Responsable d’études de prix l’année suivante puis s’inscrit dans une formation technique de calculateur au CTICM, ce qui a fait évoluer l’agence vers des projets de plus en plus complexes. Il changera alors de métier pour devenir Conducteur de travaux, puis Technico-commercial et enfin Chargé d’affaires.

En 2001, la société construit une agence à Canéjan dont il devient le Directeur jusqu’en 2007, date à laquelle il quittera le groupe pour rejoindre celui de DL (chiffre d’affaires de 100 millions d’euros pour 400 employés). Il intégrera ensuite Castéra Construction Métallique (atelier de fabrication, bureau d’études, etc …) en tant que Directeur général et associé.

Il entame par la suite une formation juridique sur les marchés de 2007 à 2010 et intègre en parallèle l‘Institut Français de Gestion en 2008-2009.

C’est en 2010 qu’il se verra certifier IPF en Génie Civil spécialité Construction Métallique (BIT 2142) alors qu’il fallait deux ingénieurs dans l’entreprise et une qualification supérieure à celle qu’ils avaient. Il en est aujourd’hui à son troisième renouvellement et est au Conseil d’Administration de la SRIPF depuis 2010. « L’IPF m’a permis de faire reconnaître et valoriser mon expérience de technicien puisque j’ai eu à gérer des ingénieurs calculateurs et ainsi assoir ma position ». Il se dit « ingénieur dans son métier et pas ingénieur généraliste » et décrit les IPF en 3 mots : « rigueur, convivialité et reconnaissance ».

En 2011, il souhaite « revenir aux sources » en tant que technicien et il crée ALKAR Atlantique en s’associant avec une PME, ALKAR, dont il se sépare fin 2019 pour devenir Young Conception et Construction Métallique, en hommage au physicien Thomas Young. Ils réalisent un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros à ce jour, emploient 14 personnes expérimentées et ont pour valeur primordiale l’humain au cœur de l’entreprise : « les relations humaines avant tout ainsi que les compétences techniques ».

Enfin, il a travaillé sur de grands projets tels que le CNRS de Talence en tant que conducteur de travaux, la toiture végétalisée de Cesnac, la structure du Palais des Congrès, la structure en forme de sinusoïde des ateliers du tramway ou encore la structure secondaire qui supporte le plafond acoustique de l’ARENA de Bordeaux.

photo Pascal Nkwane-Morice